Lors de la conférence de presse de la Société allemande de médecine interne : DGIM, les possibilités et les limites de la télémédecine ont été abordées. Les applications de santé font de plus en plus parler d'elles, il y a dix ans. Les applications de santé font de plus en plus parler d'elles. Il y a dix ans, les smartphones n'existaient pas, aujourd'hui, plus de 100 000 applications de santé sont déjà accessibles dans le monde entier. En quelques années, près de 15 millions de personnes en France ont fait des recherches sur Internet concernant des problèmes médicaux et ont cherché des conseils pour optimiser leur propre santé.
A. La visite chez le médecin, selon une étude
Selon une étude, 58 % des propriétaires de smartphones ont déjà enregistré une application de santé sur leur appareil. L'accent était mis sur la nutrition, le fitness et les programmes de régime. Entre-temps, la télémédecine a également le vent en poupe, de sorte que le patient peut documenter ses valeurs de santé avec son smartphone. Au lieu de faire mesurer les valeurs par le médecin dans le cabinet, les appareils pourraient mesurer la pression artérielle, le pouls, la glycémie et d'autres paramètres et les transmettre au médecin. Le concept d'e-cardiologie est également axé sur le traitement télémédical des maladies cardiovasculaires. Les patients sont censés collecter des données vitales ou des données provenant de leurs implants, qui sont ensuite transmises à leur cardiologue.
B. La télémédecine comme visite quotidienne
Il existe toute une série d'arguments en faveur de la télémédecine. Par exemple, le transfert de données améliore la qualité de vie ; un tiers des patients cardiaques ne doivent plus être hospitalisés grâce à l'utilisation d'applications télémédicales. En termes de coût, les nouvelles technologies pourraient également s'imposer, sachant qu'un séjour à l'hôpital pour une insuffisance cardiaque coûte très cher. À cet égard, chaque séjour hospitalier évitable n'est pas seulement dans l'intérêt des patients, mais présente également un intérêt pour l'économie de la santé. Il a ajouté qu'il s'agissait de plus d'attention, puisqu'il y avait un contact indirect quotidien par la transmission de données. La comparaison avec une visite quotidienne a été faite plus d'une fois lors de la conférence de presse. Grâce à la télémédecine, on peut vivre plus longtemps et on peut vivre en dehors de l'hôpital.
C. Les portails en ligne échouent dans le diagnostic à distance.
Là où il y a de la lumière, il y a aussi de l'ombre. Dans le cadre d'une étude, 23 portails internationaux en ligne ont été testés pour leur capacité à fournir un diagnostic à distance. Il s'est avéré que le diagnostic correct n'a été posé que dans un tiers des cas. Le professeur a qualifié cette situation d'effrayante. La télémédecine est également considérée de manière critique en termes de protection des données, si les compagnies d'assurance-maladie ont accès aux données de santé, cela pourrait avoir un impact sur les primes d'assurance-maladie. Un médecin note que certains patients sont bien informés grâce à la télémédecine, ce qui permet de s'appuyer facilement sur ces informations. Cependant, certains patients ont des préjugés en raison des diagnostics établis sur Internet, ce qui rend le dialogue avec les patients plus difficile. Le médecin doit faire beaucoup d'efforts pour convaincre que la situation est différente. La teneur de la conférence de presse était que la visite chez le médecin ne peut être complètement remplacée par la télémédecine. Cependant, le transfert de données par smartphone peut accompagner et bénéficier au déroulement de la thérapie. La situation juridique interdit à elle seule une consultation purement en ligne, ce qui signifie qu'un premier contact personnel entre le médecin et le patient est nécessaire.